Les classes INPI : l’art de bien délimiter votre territoire de marque

Déposer une marque sans choisir les bonnes classes, c’est verrouiller une porte… mais laisser les fenêtres grandes ouvertes.

Le rôle fondamental de la classification.

Chaque dépôt de marque repose sur la classification de Nice, un système international qui définit les produits et services couverts. Elle détermine les limites exactes de votre droit de marque.

L’analyse d’activité : une étape stratégique.

Un bon dépôt suppose une vision globale de votre activité : actuelle, mais aussi future. Un restaurateur qui prévoit de lancer des produits dérivés ou une marque digitale doit anticiper et déposer dans les classes correspondantes.

Exemples de classes décisives.

Mode (classes 25, 35, 18), cosmétique (3, 35, 44), digital (9, 35, 42) : chaque univers a ses codes. Se tromper de classe, c’est s’exposer à une marque inutilisable ou inopposable en cas de conflit.

L’intérêt de la stratégie d’extension.

Une marque bien protégée se construit en plusieurs cercles : d’abord le cœur d’activité, puis les zones d’expansion. Cette planification protège vos axes de croissance et empêche la copie dans des secteurs proches.

En synthèse.

Le dépôt d’une marque n’est pas un acte administratif, mais une démarche stratégique. L’avocat en propriété intellectuelle transforme ce dépôt en véritable plan de protection, pensé pour durer.

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